05 Apr 2024
LE SALON DU LIVRE DU NIAGARA PERMET DE RETROUVER SON AME D’ENFANT
ALEXIA GROUSSON
Pour une deuxième année consecutive, Sofifran a présenté le Salon du livre Francophone du Niagara (SAFRAN), du 21 au 24 mars a l’Université Brock de St Catharines. L’évément littéraire avait pour thème “Les contradiction de l’Etre ”, inspiré de la citation de Paul Valéry « Nos contradictions font la substance de notre activité d’esprit »
En avant-première et pour souligner la Journée mondiale de la marionnette, la Maison de la culture francophone du Niagara (MCFN) avait invité la troupe Québecoise Le chemin qui marche, spécialisée dans les arts de la marionnette à travers les courtes-formes sur tables sans parole. Ils ont presentés deux de leurs spectacles – Inukshuk et Arbre – au First Ontario Performing Arts Centre.
« Le théâtre d’objets, dit ke 11e art est peu répandu dans la région. C’était donc la parfait occasion de l’exposer et ouvrir les horizons ddes participants en leur donnant accès a cette expérience culturelle enrichissante. Le lien avec la nature et les matières premières est different en fonction de nos cultures mais le pouvoir de l’art, c’est de nous rassembler francophones et francophiles en une communauté unie », Commente Stéphanie Filippi, présidente de la MCFN,
Le SAFRAN a été divisé en plusieurs catégories : ateliers, tables rondes, discussion, foire aux éditeurs, lectures de conte et lectures-spectacles.
Ateliers, discussions et lectures
Beaucoup d’ateliers étaient consacrés à la jeunesse. Ils portaient sur la creation de robot et drones ou encore sur la géographie des Grand Lacs d’Amérique par rapport à ceux d’Afrique. Khadydja Ndoye, autrice du Monde de Sabbih, était l’animatrice des STEM interactifs pour les jeunes. Son livre traite du parcours de la jeunesse Sabbih qui veut devenir ingénieure en robotique.
Les ateliers créatifs intergénérationnels, organisés par Mélina Seymour et Chloé Gardel, étaients basés sur des sujets tels que l’intelligence artificielle, la technologie et l’afro culturisme. Enfin, un atelier d’auteurs a eu lieu avec Paul Savoie, président d’honneur du Salon et Nicholas Hauck. Une dizaine d’écrivains y ont participés.
Les discusions ont été divisées en catégories. Les tables rondes ont arbordés differents sujets liés au thème principal.
« Nous avons arbordé plusieurs domaines contradictoires de l’écriture. Par exemple, nous avons essayés de comprendre les histoires anciennes et modernes à travers différent point de vue et évoqué les perspectives d’un historien, d’un écrivain ou d’un lecteur, mais aussi les differences qui existent entre l’endroit où l’on se trouve et la periode dans laquelle on vit. Une personne du Moyen-âge en Europe ne verra pas l’histoire de la meme façon qu’une autre en Afrique dans les années 2000 », explique Nafée Faîgou, présidente du SAFRAN.
D’autres contradictions, telles que l’espoir et le désespoir, le corsp et l’esprit ou encore nature et plastique, ont été soulévées.
Deux grandes discussions ont également eu lieu le vendredi et le samedi. La première, tenue par Fété Kimpiobi, Directrice Générale de Sofifran, arbordait la francophonie plurielle en Ontario,
La seconde par Mme Faîgou, portais sur la croyance en soi et en autrui.
Une lecture de conte pour enfant avec devinettes a eu lieu le Dimanche avec Karim Sigéré, Papa raconte, Fété Kimpiobi et Nyote. Une lecture-spectacle s’est tenu le Dimanche avec Gaton Mabaya, Kalambayi Kalula, Aristote Kavungu et Amadou Ba.
De plus, une foire aux éditeurs était présentée chaque jour. Ces derniers avaient l’occasion de montrer leurs livres, de discuter avec les visiteurs et d’expliquer leur vision du monde de l’écriture.
« Ce salon était merveilleux, Nous avons retrouvé notre âme d’enfant pendant quelques jours. Les artistes, écrivains, illustrateurs, éditeurs, libraires, enseignants et participants ont été fabuleux », conclut Nafée Faîgou.